Iron Claw (2023)

Quel magnifique acteur ce Zac, on bave devant un tel beau gosse.
Mais où puise-t-il sa force et son courage ? Comment fait-il pour avoir un corps aussi parfaitement difforme sans avoir un pète de graisse ? Les abdos autant dessinés tout en ayant le ventre dilaté. Si vous voulez augmenter énormément votre masse musculaire en un temps record sans la fierté du travail réalisé, suivez les astuces de Zac. Une esthétique monstrueuse pour des performances sportives de lâche. L'oisiveté, le faux et la laideur transparaissent devant ce simulacre de beauté.

Le film est un peu dans la même tendance que l'ambition secrète de Zac. L'idée du scénario inspirée de faits réels s'applique à embellir l'univers du catch, qui est davantage un spectacle et une vaste mascarade portés par un public influençable, plutôt qu'une compétition sportive. Je suis assez d'accord avec le commentaire de Chrysès. Et c'est dommage qu'ils aient choisi d'invisibiliser aussi strictement l'aspect corrompu du catch afin de rendre les personnages plus attendrissants. En fait, le film oriente surtout la réflexion sur la domination malsaine et destructrice d'un père envers sa famille... histoire de nous rebattre les oreilles en exposant l'idée toute faite que c'est encore la faute au patriarcat... C'est la raison principale pour laquelle on invite le spectateur à s'apitoyer sur le triste sort des personnages, et à s'immerger dans leur souffrance et leur chagrin.
Je n'ai pas trouvé le film passionnant mais j'ai apprécié l'intensité de quelques passages, et les acteurs incarnent leur personnage avec justesse.