Les Diables - 2002

Cette jeune Adèle Haenel, qui s'est vue retirer, même arracher, son enfance, par un monstre usant de son métier de réalisateur pour profiter d'une enfant de douze ans. Prétextant, pour sa piètre défensе, des atrocités sans nom, avec des propos aussi choquant que : "еlle avait le regard d'une actrice Х" en parlant de cette petite-fille dont il avait la charge de la former à la comédie, mais qui lui a, au lieu de cela, dévoré une partie de l'âme et l'entièreté de sa candeur et son innocence, car c'est ce que font les monstres, c'est ce que font les ogres.

Soutien infini et indéfectible à cette enfant, soutien à cette femme maintenant, soutien à Adèle, mais également à toute ces gamines annonymes, toute ces femmes qui ont subi, dans l'ombre du monstre, ces supplices indicibles, impensables, innommables.

Les hommes comme Christophe Ruggia ne devraient pas exister.
Pour moi, ils n'ont plus rien d'un homme.

À propos du film : Il y a clairement une volonté d'hypersexualiser les enfants dans ce scénario (sans parler de la question des enfants handicapés, qui sont encore + susceptibles d'être abusés), et il est très difficile à regarder pour cette même raison. Cela pose énormément de questions sur le bien fondé des enfants dans le cinéma, faire tourner des scènes de sexe et de nue à des enfants dans un film destiné aux adultes, est-ce que ce n'est pas déjà preuve d'un gros problème ?